HENRI ADAMCZEWSKI

Site internet : http://perso.libertysurf.fr/henriadamczewski/index.html

Henri AdamczewskiLinguiste  -  Didacticien  -  Polyglotte

LINGUISTE

chercheur en linguistique anglaise et en linguistique générale; a enseigné la linguistique anglaise à l'Institut du Monde Anglophone de l'Université de la Sorbonne Nouvelle de 1969 à 1997 (après avoir passé sept ans à la Faculté des Lettres de Lille (1962-1969) et onze ans au Collège Technique de Boulogne-sur-mer (1951- 1962)).

Thèse d'état en 1976: "BE+ING dans la Grammaire de l'Anglais Contemporain" (Editions Champion, Paris 1978).

Auteur de nombreux ouvrages théoriques portant sur la phonologie et la grammaire de l'anglais ("Grammaire Linguistique de l'Anglais", "Les Clés de la Grammaire Anglaise" (A. Colin), etc…), d'un ouvrage proposant une grammaire originale du français ("Le Français Déchiffré, Clé du Langage et des Langues", A. Colin 1991), d'un essai sur l'invention de la langue maternelle par les enfants ("Caroline Grammairienne ou Comment les Enfants inventent leur Langue Maternelle", Sorbonne Nouvelle 1995), d'un ouvrage consacré à la genèse de la grammaire métaopérationnelle et à ses composantes, où l'on trouve des analyses multilingues ainsi que l'explicitation de la théorie du double clavier appliquée à l'anglais et au français ("Clefs pour Babel ou la Passion des Langues", Editions EMA 2000).

DIDACTICIEN

Auteur d'articles sur la grammaire anglaise (BE+ ING, DO, V1V2 etc.) , sur la grammaire du polonais (en particulier le problème de l'aspect et l'analyse de métaopérateurs remarquables: BOWIEM, PRZECIEZ, le Couple A et I) et sur la didactique des langues( depuis "Montage d'une Grammaire Seconde" (LANGAGES N°39, 1975 ) jusqu'à CLEFS POUR BABEL(1999-2000) où il est question des laboratoires de langues dans les années 1954-197O et de l'impact de la théorie métaopérationnelle sur les conceptions de l'enseignement et de l'apprentissage des langues).

POLYGLOTTE

Le linguiste et le polyglotte constituent un tandem dialectique : la passion de la linguistique alimente la passion des langues et réciproquement. Seul un commerce constant des langues permet les avancées théoriques en linguistique : le règne des grammaires autarciques est terminé (voir le français opposé à dix autres langues dans "Le Français Déchiffré").La contrastivité est une composante importante du modèle métaopérationnel : la théorie du double clavier est le résultat d'analyses portant sur de nombreuses langues. Dans "Clefs pour Babel" peut-être plus que dans mes ouvrages précédents j'ai pris plaisir à "surfer" librement sur de nombreuses langues. En particulier je n'ai pu m'empêcher d'exprimer les joies que je retirais de mon apprentissage du turc. Je compte continuer dans cette voie, fort peu pratiquée au demeurant, pour montrer tout le profit que les linguistes peuvent tirer du contact des langues. En ce moment, après avoir expérimenté la géométrie du turc, je découvre les métamorphoses consonnantiques de l'irlandais (sans parler de l'extraordinaire rapport oral/écrit qui caractérise cette langue : l'angliciste que je suis constate que, à l'aune de l'irlandais, l'anglais présente somme toute une correspondance phonie/graphie tout à fait régulière!).

Retour en haut de page