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Linguiste - Didacticien - Polyglotte
chercheur en linguistique anglaise
et en linguistique générale; a enseigné la linguistique
anglaise à l'Institut du Monde Anglophone de l'Université de
Thèse d'état en 1976: "BE+ING dans la Grammaire de l'Anglais Contemporain" (Editions Champion, Paris 1978).
Auteur de nombreux ouvrages théoriques portant sur
la phonologie et la grammaire de l'anglais ("Grammaire
Linguistique de l'Anglais",
"Les Clés de
Auteur d'articles sur la grammaire anglaise (BE+ ING, DO, V1V2 etc.) , sur la grammaire du polonais (en particulier le problème de l'aspect et l'analyse de métaopérateurs remarquables: BOWIEM, PRZECIEZ, le Couple A et I) et sur la didactique des langues( depuis "Montage d'une Grammaire Seconde" (LANGAGES N°39, 1975 ) jusqu'à CLEFS POUR BABEL(1999-2000) où il est question des laboratoires de langues dans les années 1954-197O et de l'impact de la théorie métaopérationnelle sur les conceptions de l'enseignement et de l'apprentissage des langues).
Le linguiste et le polyglotte constituent un tandem dialectique : la passion de la linguistique alimente la passion des langues et réciproquement. Seul un commerce constant des langues permet les avancées théoriques en linguistique : le règne des grammaires autarciques est terminé (voir le français opposé à dix autres langues dans "Le Français Déchiffré").La contrastivité est une composante importante du modèle métaopérationnel : la théorie du double clavier est le résultat d'analyses portant sur de nombreuses langues. Dans "Clefs pour Babel" peut-être plus que dans mes ouvrages précédents j'ai pris plaisir à "surfer" librement sur de nombreuses langues. En particulier je n'ai pu m'empêcher d'exprimer les joies que je retirais de mon apprentissage du turc. Je compte continuer dans cette voie, fort peu pratiquée au demeurant, pour montrer tout le profit que les linguistes peuvent tirer du contact des langues. En ce moment, après avoir expérimenté la géométrie du turc, je découvre les métamorphoses consonnantiques de l'irlandais (sans parler de l'extraordinaire rapport oral/écrit qui caractérise cette langue : l'angliciste que je suis constate que, à l'aune de l'irlandais, l'anglais présente somme toute une correspondance phonie/graphie tout à fait régulière!).